Gestion de portefeuille

Nous concevons des portefeuilles diversifiés, c.-à-d qu’ils offrent une exposition à plusieurs classes d’actifs, plusieurs industries, secteurs géographiques et devises. Notre objectif consiste à bâtir des portefeuilles offrant des rendements de marché tout en résistant à différents types d’environnement économique. Nous visons l’optimisation de la relation-risque rendement.

Lors de notre processus de décision, nous avons avant tout une vision de portefeuille. On se questionne sur l’impact de la transaction sur le portefeuille:

Ajoutons-nous ou réduisons-nous le risque total du portefeuille?
Existe-t-il une corrélation positive ou négative entre l’actif ajouté et d’autres positions dans le portefeuille?
Sous-pondérons-nous ou surpondérons-nous un secteur au-delà d’une limite raisonnable?
Est-ce que notre allocation d’actifs est alignée avec notre analyse de la situation macro-économique ainsi que nos attentes quant aux mouvements des taux d’intérêt?

Nous nous considérons comme des gestionnaires ayant un style « valeur ». Comment définir ce style? En somme, nous recherchons des titres ayant les caractéristiques suivantes :

Une valorisation attrayante, c.-à-d. que le prix actuel au marché ne reflète pas le potentiel (ou la valeur intrinsèque) de la compagnie.
Un bilan solide niveau d’endettement raisonnable.
La compagnie œuvre dans un secteur ayant des fondamentaux favorables.
La compagnie est profitable et génère des flux monétaires qui permettent une optimisation de l’allocation en capital.
La compagnie paie un dividende à ses actionnaires.
Les dirigeants de l’entreprise détiennent et achètent des actions.
Le cours de l’action n’est pas dans une tendance baissière.

Nous visons à éviter les pertes en capital permanentes. C’est pourquoi les titres qu’on sélectionne doivent avoir une « marge de sécurité », c.-à-d. que le risque d’une baisse du titre est gérable et contrebalancé par un potentiel important à la hausse.

En somme, à l’instar du pionnier de l’investissement Ben Graham, notre philosophie n’est pas d’acquérir des « bouts de papier » dans l’espoir qu’ils fluctuent à la hausse, mais bien d’investir dans des compagnies en assumant que si c’était possible, nous achèterions la compagnie au complet.

Nous mettons l’accent sur le rendement net (après impôts) et non le rendement brut. Pour atteindre cet objectif, nous prenons le temps d’optimiser la fiscalité des actifs. Nous allouons ceux-ci dans les différents comptes des clients afin de minimiser l’impôt. Voici quelques exemples :

nous investissons le revenu fixe d’abord dans les comptes enregistrés des clients, car le revenu d’intérêt est taxé au taux marginal des particuliers. Quant aux comptes taxables, nous privilégions y placer des actions canadiennes ayant un dividende déterminé, dont le taux d’imposition est moindre qu’un revenu d’intérêt.
lorsque les conditions de marché le permettent, nous achetons des obligations à escompte, qui permettent un éventuel gain en capital, et ainsi, un rendement après impôt plus intéressant.

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Des questions à se poser